Une nouvelle page s’ouvre pour la CCPLM en matière de transition écologique. Cet engagement majeur du mandat en faveur des énergies renouvelables vient de prendre un nouveau tournant avec l’attribution de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) dédié à l’installation de photovoltaïque solaire sur les bâtis et fonciers publics du territoire.
Depuis plus d’un an, la CCPLM rencontre les acteurs et habitants dans le but de dessiner une ligne directrice en matière d’écologie et d’énergies renouvelables. C’est à la suite de cette démarche que la communauté de communes a souhaité, en lien avec les besoins et enjeux exprimés, faciliter le lien entre les porteurs de projets et les acteurs publics du territoire. "Avec ce projet majeur, nous affirmons le rôle essentiel de maître d’œuvre et souverain de l’acteur public dans ce champ d’action très souvent investi par les entreprises énergétiques privées".
Cet AMI nommé par la CCPLM "L’énergie pour toit et moi" est désormais pourvu : Énergie Citoyenne Audoise (ECA) et Enercoop Languedoc Roussillon vont engager les démarches techniques en phase avec les acteurs publics volontaires. Dans ce projet, les rôles sont maintenant établis et répartis entre la communauté de communes coordinatrice, ECA et Enercoop mise en œuvre globale.
Diverses structures publiques du territoire vont bénéficier de ce dispositif d’installation solaire photovoltaïque, 21 communes dont Bram avec le gymnase et d’autres bâtiments, les trois maisons de retraite de Montréal, Fanjeaux et Belpech, le Département avec le collège Saint-Exupéry, le siège de Réseau 11. "Ce vote marque une nouvelle étape franchie dans le défi écologique que nous relevons aux côtés des communes et acteurs publics qui restent souverains des projets menés !" se réjouit André Viola, le président de la CCPLM.
Luc Ribeiro dos Santos, gérant de la SCIC SARL "Énergie Saine" a présidé à l’assemblée générale ordinaire de l’association forte de 49 adhérents. L’admission de 5 personnes de l’association ECOA qui, dans la haute vallée de l’Aude, œuvre pour la transition énergétique est approuvée à l’unanimité. Bilan d’activité et bilan financier sont approuvés. S’ensuit l’AG extraordinaire : elle concerne la modification des statuts.
En préambule, pour changer de forme commerciale (de SARL en SAS), une SCIC doit prendre un commissaire aux comptes qui sera désigné à l’unanimité des associés. 3 sur les 10 du département ont pu être contactés.
À ce jour, les devis sont attendus. Jean-Michel Monmège reprend les statuts et explique les changements les plus importants.
Entre autres, article 4 : certaines valeurs de la société ont été rajoutées (sobriété, énergies grises). De plus, la zone géographique d’intervention de la SCIC s’élargit à quasiment tout le département. Article 5 : le siège social passe à la mairie. Article 18 : l’administration de la SCIC se fera par 4 collèges et un conseil coopératif (composé des représentants de chaque collège). L’AG et les collèges donnent les grandes orientations alors que le Conseil coopératif gère. Proposition approuvée à l’unanimité.
Mais, il faut attendre le passage du commissaire aux comptes pour entériner ces changements de statuts. Enfin, il y a lieu de chercher un nouveau nom pour la SCIC.